Mon merveilleux Poyou,
Mon Amour,
Tu nous as quitté jeudi 7 décembre 2006 vers 10.45 heures.
Julie ta compagne, la maman de tes enfants, pleure et s’isole.
Ses yeux sont remplis de questions auxquelles je ne sais répondre que « je suis désolée, je suis triste, pardonne-moi ».
Bambi, Pucci, Fifille et Chipie, tes enfants, sont perdus.
Eux aussi ont plein de questions plein les yeux.
Le vide s’est emparé brutalement de nous, et nous ne savons pas où nous réfugier pour te retrouver.
Cette place incommensurable que tu occupais est un gouffre sans fond dans lequel je tombe.
Ton fauteuil reste vide ainsi que tous ces endroits où tu avais l’habitude de t’installer.
Je ne cesse de te chercher et je n’accepte pas de ne plus te trouver.
Je n’ai plus de prise et je ne sais comment me retenir.
Je ne sais comment arrêter ces flots de douleur qui coulent et inondent mes yeux.
Je te soignais depuis des mois et tout était organisé pour que ce soit plus confortable pour toi.
Tout était choisi en fonction de toi.
Je m’occupais de toi en premier le matin pour te donner tes médicaments.
C’était encore de toi que je m’occupais avant d’aller me coucher en préparant les petites assiettes de nourriture que tu aimais et que tu viendrais me demander trois ou quatre fois durant la nuit, en venant t’asseoir et attendre que je me réveille pour te les donner.
Si je tardais à me réveiller, tu posais tes deux pattes avant sur ma poitrine pour me faire savoir que tu étais là.
C’étaient des moments privilégiés que nous partagions.
Lorsque certains jours j’étais trop fatiguée, il m’est arrivé de penser que ce serait plus facile le jour où ce serait fini.
Comme j’avais tord Mon Amour, mais je n’avais pas besoin de te perdre pour le savoir !
Il n’y a pas de soulagement, pas de tranquillité, il n’y a que du vide, et de la douleur.
Je ne sais que faire de cela, et je m’en veux tellement.
Mon gamin tu me manques…
Mes yeux ne te verront plus, mes mains ne te toucheront plus, je ne sentirai plus la chaleur et la douceur de ton corps.
Nous sommes tous perdus ici sans toi.
J’espère que ton Amie, notre Amour Titoune, était là pour t’accueillir de l’autre côté.
Penser que Titoune était là pour que tu ne sois pas perdu dans cet espace inconnu où tu es allé me réchauffe le coeur.
Je sais que tu continueras d’être là avec nous d’une autre façon.
Je sais que je te sentirai vivre autrement tout comme je sens notre Titoune chaque jour depuis le 2 août 2003.
Il faudra un peu de temps…
Il faudra que la douleur soit moins vive afin de sentir ta présence à nouveau.
Tu seras toujours là, Mon Poyou.
Tu seras toujours avec nous, mon Amour.
Merci mon Gamin pour ces merveilleuses 16 années et près de quatre mois de bonheur que tu nous as donné.
Merci de m’avoir permis de te rencontrer et de faire ce chemin avec toi.
Merci pour tout ce que tu m’as enseigné sur votre monde et la VIE.
Merci de m’avoir ouvert les yeux sur ce qui était important dans l’existence.
Merci pour les enfants que tu as donné à Julie.
Merci pour tout ce que tu étais et que tu resteras toujours.
Je te demande pardon pour mes erreurs.
Je te demande pardon pour les fois ou j’ai été impatiente.
Je te demande pardon si je n’ai pas toujours tout compris.
Je te demande pardon pour ne pas avoir su te sauver.
Je t’Aime Poyou.
Nous t’aimons et ne cesserons de t’aimer.
Mon doux Poyou je t’Aime.
Patsy, Julie, Pucci, Fifille, Chipie & Bambi.